30.6.11

1er juillet

Aujourd'hui  c'est le 30 juin, c'est-à-dire le dernier jour de juin, c'est-à-dire le dernier jour avant le premier juillet.

Premièrement, bonne fête en avance au Canada, terre de grandes prairies, de déserts de glace, de montagnes rocheuses et de sables bitumineux...et de Maritimes, mais une heure plus tard, où se côtoient harmonieusement cowboys Saskatchewanais, Ontariennes en chaleur, irréductibles Québécois, les Newfies, notre ami le castor, Stephen Harper, le Canadien de Montréal, Shania Twain, Wilfred Leboutiller et j'en passe.  Levons notre biscuit feuille d'érable à cette patrie s'étendant d'un océan à l'autre et festoyons toute la nuit (autrement dit jusqu'à 21h30 à moins d'être au Québec).  Céline, on est fiers de toi.



Revenons à nos moutons après cet intermède burlesque, parce que oui, le 1er juillet c'est la fête nationale, mais à part pour le congé tout le monde s'en sacre un peu.  Le premier juillet au Québec c'est surtout la journée où, étrange tradition, pas des plus explicables au niveau pratique, tout le monde déménage... et je fais partie du lot cette année pour la toute première fois.

Mes tiroirs sont vides, et mon garde-robe, mon frigo mis à part mon souper de ce soir (une pizza micro-onde qui ne demande pour être mangée ni vaisselle ni ustensiles, et qui en théorie ne salit rien parce que le ménage est fait aussi, je ne suis pas un cochon) et des petits pains pour mon déjeuner de demain... le gars à pensé à tout, à part les petits trucs dont je vais me rendre compte demain que j'ai oubliés mais ça j'ai l'habitude.

Je manque peut-être d'esprit abstrait mais j'ai de la difficulté à imaginer que tout ça pourra entrer dans une voiture.  On a un camion, qui part de Lévis, mais... c'est pas intéressant à expliquer dans les détails, bref, le déménagement de ce que j'ai ici c'est en char que ça se passe, donc idéalement faudrait que ça rentre.

C'est là que je réalise à quel point j'ai accumulé du stock en un an à Montréal, moins d'un an même parce que l'été passé je suis arrivé à la fin août.  Je plie du linge et je plis du linge et je me dis «peux-tu ben me dire comment j'ai fait pour porter tout ça! », parce que j'en ai deux valises pleines et c'est bien beau la superposition mais il y a bien des maudites limites, et quand les gens que tu croises se dépêchent à cacher leur porte-monnaie puis ils restent bête 2-3 secondes en réalisant que tu leur demande pas un peu de change, tu les as transgressées mon ami.  Bref tout ça pour dire que cette impression de toujours avoir la même chose sur le dos ça relevait peut-être un peu de l'illusion.

Si seulement c'était seulement le linge, mais sur les livres aussi j'ai un peu abusé.  J'en ai ramené un bon paquet à Lévis et il m'en reste encore un bac.  C'est sur que j'en avais deux bonnes piles à acheter pour l'université, une à chaque session, mais quand-même, Skinny Italian, le livre de recettes de Teresa Giudice des Real Housewives of New Jersey, c'était pas pour l'école.


Le pire, par exemple, ce sont les DVD.  On trouve pas mal plus de films à Montréal qu'on en trouve à Lévis et même qu'à Québec.  J'étais un peu comme le petit gros dans Charlie et la chocolaterie, trop d'abondance, mais bon, on ne regarde jamais trop de films tant que c'est pas du mauvais cinéma avec Vin Diesel ou Patrick Huard et qu'on a toujours une vie active.

Bref de chez bref, je me suis rendu compte que j'achète pas mal de trucs, quand même pas compulsivement , je suis capable de respecter un budget et par conséquent je n'ai aucun problème avec l'argent, et j'aime ça le Kraft Diner donc ça aide.

C'est certainement pas mon copain qui va me raisonner puisqu'il consomme encore plus que moi... ou au moins autant, ça c'est sûr, moi j'ai moins de 50 paires de chaussures.  Je peux bien dire tout ce que je veux sur son compte puisque monsieur ne lit pas mon blogue.  On repassera pour le soutient, c'est quand même un investissement de temps moindre que le temps qu'il met chaque soir à choisir ce qu'il portera le lendemain.  Je blague, et s'il lisait ceci il saurait que je blague, je suis toujours en trains de l'écoeurer avec son processus de sélection vestimentaire ma foi laborieux.  Inquiétez-vous pas pour lui, j'ai ma dose en retour. Tout ça pour dire que dans vie t'es mieux de lire mon blogue que de pas parce que tu sais jamais... que tout le monde se le tienne pour dit, et laissez donc un commentaire de temps en temps bout-de-viagre, est-ce trop demander? (Je suis encore en train de blaguer, j'apprécie mes lecteurs :) )

Je vais conclure ce message, diantre, assez décousu, en vous souhaitant un bon premier juillet de congé (sauf pour les gens qui travaillent dans des places poches comme moi si j'avais pas demandé un congé pour déménager, mais passez une bonne journée pareil et gênez-vous pas pour un peu bêtes avec la clientèle, ça libère les frustrations) et en vous disant à la prochaine, parce que j'ignore encore quand j'aurai l'internet de nouveau, d'ici une semaine ou deux j'ose espérer, donc à bientôt pour des photos de notre nouvel appart ;) .

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