23.4.11

Cannes!

Bonjour, ici le gars en retard sur la nouvelle qui vous parle du Festival de Cannes.

Bon, en fait, comme tout twitteux cinéphile qui se respecte, j'ai pris conscience de la sélection officielle la journée-même de sa publication, mais je viens juste d'allumer qu'il serait peut-être pertinent que j'en parle parce que c'est le sujet du moment côté cinoche, c'est un festival qui m'intéresse depuis plusieurs années, et je suis pas le seul, c'est quand même le plus gros festival, et à chaque année on y découvre de petites perles, comme le très bizarre Oncle Boonmee de l'an dernier que j'ai vu en salle dans le cadre du Festival du Nouveau Cinéma...une expérience cinématographique hors du commun, dommage que le film soit passé totalement inaperçu en dehors du public cinéphile, mais pas surprenant en même temps.

Pour avoir tous les détails sur le festival de Cannes 2011 voici un dossier de presse en format PDF qui contient entre autres les noms des jurys ainsi que les sélections : ICI.

Comme tout le monde est pas allé voir, je vais résumer le principal :
Le président du jury des longs métrages cette année sera l'acteur américain Robert De Niro, inutile de le présenter, le réalisateur Michel Gondry présidera quant à lui le jury de la cinéfondation et des courts métrages, on lui doit tout récemment le film The Green Hornet, ainsi que le magnifique Eternal Sunshine of the Spotless Mind que j'ai déjà cité dans ce blogue et qui est un film à voir absolument.
Le jury Un certain regard sera présidé par le réalisateur serbe Emir Kusturica, un nom peu connu du public populaire mais parmi les chouchous à Cannes, il gagne une première Palme d'or pour Papa est en voyage d'affaires en 1985 puis une deuxième pour Underground en 1995, et a présidé le jury des longs métrages en 2005.
Finalement, le président du jury de a caméra d'or est Bong Joon-Ho, réalisateur de The Host et de Mother, un film que j'ai bien aimé.

Le film d'ouverture : rien de moins que le dernier Woody Allen, chouchou des cinéphiles français s'il en est un, qui présente son dernier film (made in France d'ailleurs) : Midnight in Paris, donc voici la bande-annnce :


En ce qui me concerne je dois dire que Woody Allen est un cinéaste que j'aime bien mais ça dépend vraiment des films, autant il y en a qui sont mémorables comme son fameux Annie Hall, Manhattan, des classiques, ou encore le plus récent Match Point, ou simplement sympathiques comme Anything Else qui a été mal reçu mais m'a personnellement bien plu, ou l'hilarant Bananas, autant il y en a qui m'ont déçu : The Curse of the Jade Scorpion, Scoop.  Le dernier film que j'ai vu de lui est Vicky Christina Barcelona en 2008, un bon film mais sans plus.
Bref, faudra voir.  Personnellement c'est pas un film qui m'enthousiaste outre mesure mais ça peut aussi être très bon.



Je ne parlerai pas de chaque film en compétition parce que ce ne sont pas tous des réalisateurs que je connais, je vais parler de ceux qui m'interpellent.

Un film que j'attend depuis des siècles : La Piel que habito du cinéaste que personnellement je préfère parmi tous : l'Espagnol Pedro Almodovar qui nous a offert les magnifiques Tout sur ma mère (probablement mon film préféré), Parle avec elle et Volver, entre autres.  Si les premiers films d'Almodovar sont audacieux et colorés, il a atteint depuis Tout sur ma mère une période de maturité, ses derniers films sauraient émouvoir une statue de marbre.  Son dernier, Les Étreintes brisées, n'était pas le meilleur mais on était loin du navet, alors j'ai de fortes attentes pour celui qu'il nous présentera bientôt.

Il s'agit d'un thriller donc voici le synopsis trouvé sur allociné :
Depuis que sa femme est morte carbonisée dans un accident de voiture, le docteur Robert Ledgard, éminent chirurgien esthétique, se consacre à la création d’une nouvelle peau, grâce à laquelle il aurait pu sauver son épouse. Douze ans après le drame, il réussit dans son laboratoire privé à cultiver cette peau : sensible aux caresses, elle constitue néanmoins une véritable cuirasse contre toute agression, tant externe qu’interne, dont est victime l’organe le plus étendu de notre corps. Pour y parvenir, le chirurgien a recours aux possibilités qu’offre la thérapie cellulaire.
Outre les années de recherche et d’expérimentation, il faut aussi à Robert une femme cobaye, un complice et une absence totale de scrupules. De toute façon, les scrupules ne l’ont jamais étouffé, il en est tout simplement dénué. Marilia, la femme qui s’est occupée de Robert depuis le jour où il est né, est la plus fidèle des complices. Quant à la femme cobaye…
Au fil des ans, des dizaines de jeunes gens disparaissent de chez eux, souvent de leur plein gré. L’un d’eux se retrouve à partager avec Robert et Marilia la splendide demeure d’El Cigarral. Et ce, contre sa volonté…

Almodovar nous a déjà prouvé qu'il savait conter des histoire à dormir debout de la plus tordue des façons sans cessez un instant de nous toucher ; j'ai bien hâte de voir comment il s'en sort avec cette histoire de chirurgien psychopathe qui s'éloigne quelque peu de ce qu'on connaît de lui.


J'arrête ici pour ce soir, mais dans un prochain billet je vous présente d'autres films du festival qui m'ont titillé : Melancholia du contreversé Lars Von Trier et Restless de Gus Van Sant, deux autres de mes cinéastes préférés.

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