24.4.11

Cannes! (2)

Comme promis, je poursuis ma lancée cannoise avec d'autres films parmi ceux qui seront projetés lors du prestigieux festival qui ont particulièrement capté mon attention.


L'an dernier, Lars Von Trier a présenté l'un des films les plus controversés du festival : à la fois perturbant, obsédant, pervers et beau, Antichrist est un film qui ne fait pas l'unanimité.  Personnellement, j'aime ce film parce que j'aime ce qui me dérange, et Von Trier réussit film après film.  Les Idiots, Dancer in the dark, Dogville, tous des films qui m'ont marqué, tout comme Five Obstructions, certainement l'un de ses films les moins connus qui est pourtant un documentaire fort intéressant sur l'acte de création.

Melancholia est apparemment le nom d'une planète qui menace d'entrer en collision avec la Terre dans le film.  Film catastrophe?  Science fiction?  Ça sent le film de genre mais il serait bien étonnant de la part du réalisateur danois qu'il ne nous offre pas quelque chose de personnel, parce que du Von Trier c'est du Von Trier et rien d'autre.


Un autre réalisateur dont l'oeuvre me touche énormément : Gus Van Sant.



Restless aborde la mort, le thème au centre d'une brillante trilogie tournée par le réalisateur.  Gerry, premier opus de cette trilogie, est un film méconnu qui est pourtant mon préféré de Van Sant : un film minimaliste profond et visuellement incroyable qui montre deux jeunes hommes nommés Gerry, interprétés par Matt Damon et Casey Affleck, qui s'égarent dans le désert.  Le deuxième film, Elephant, inutile d'en parler, il a enthousiasmé les cinéphiles et avec raison puisque c'est un grand film, et finalement Last Days, inspiré des derniers jours de Kurt Cobain.  Bref, une trilogie que fascinante de mon point de vue.  Je parle comme un lèche-bottes mais c'est bien parce que je vous jase de cinéastes dont je suis un inconditionnel.

Reste à voir si Restless s'inscrit dans la lignée des films arty du réalisateur ou bien s'il est plutôt dans la veine un peu plus commerciale qui est moins intéressante sans être désastreuse.

Le film pr.senté en ouverture d'Un certain regard met en vedette Mila Wasikowska, la Alice de Tim Burton, et le nouveau venu Henry Hopper.  La bande annonce laisse croire à un film romantique plutôt classique style A Walk to Remember, mais j'ai confiance en Van Sant, et d'ailleurs la présence du fantôme laisse entrevoir quelque chose de plus original.


Grâce à Twitter, je suis tombé sur la bande-annonce de Sleeping Beauty, de l'écrivaine et cinéaste julia Leigh dont je n'avais, je l'avoue, jamais entendu parler.





Un film intriguant dont les images semblent magnifiques, j'ai bien hâte de voir si ce sera à la hauteur.

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